Quantcast
Channel: Voluume » interview
Viewing all articles
Browse latest Browse all 8

Nous sommes partis à la rencontre de Griefjoy

0
0

Griefjoy

Depuis la sortie de leur album le 23 septembre dernier, Le quatuor Griefjoy ne cesse de faire parler de lui. Ex membres du groupe Quadricolor, Guillaume, Billy, David et Romain ont décidé de faire table rase du passé pour prendre un nouveau départ. Ce dernier commence tambour battant et connaît un énorme succès, notamment grâce à leur morceau «  Touch Ground », qui a su faire l’unanimité. C’est à l’occasion du showcase privé de Virgin Radio à Marseille que nous avons eu l’opportunité d’interviewer ce groupe en devenir. Interview de Griefjoy, un groupe à suivre de très près…

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

On est originaire de Nice, on s’est rencontré au Conservatoire quand nous étions étudiants. On faisait tous du classique et puis on a eu envie de faire de la musique plus moderne, avec moins de règles, quelque chose de plus libre. Dans un premier temps on a commencé à faire des reprises puis très vite nous sommes passés à la composition, et de fil en aiguille on est arrivé à Griefjoy. On a arrêté nos études après le bac et depuis on se consacre qu’à ça, c’est vraiment notre passion et c’est ce qu’on veut faire de notre vie.

J’aimerais beaucoup collaborer avec Arcade Fire

Avant vous aviez un groupe qui s’appelait Quadricolor, pourquoi avoir tout laissé tomber et comment s’est passé la transition entre Quadricolor et Griefjoy ?

Le nom Quadricolor est venu très tôt quand on avait 16/17 ans, c’était un nom qui était apparenté à une blague, ça rendait ce projet pas sérieux, il y avait un a priori sur ce nom. On avait envie de changer, de passer à l’étape supérieure, un nom qui représente mieux notre musique. C’est pour ça qu’on est parti sur Griefjoy qui est un terme en anglais qui recoupe deux émotions qui sont le chagrin et la joie.

On a pris un risque mais le projet artistique nous a vraiment motivé, on a essayé d’orienter les gens, on a régulièrement fait de la pub. Mais je pense que ceux qui nous ont  appréciés dans cette période ont réussi à nous suivre sur le nouveau projet.

Vous vous reconnaissez maintenant musicalement ?

Oui, beaucoup plus qu’avant. Dans la phase Quadricolor on était à la recherche de notre son, maintenant avec Griefjoy on a trouvé le fond, la raison pour laquelle on fait cette musique et ce que l’on voulait dire. Notre univers devient très cohérent. On peut vraiment affirmer qu’on essaye d’avoir notre pate.

Devenir artiste dans une ville comme Nice a été compliqué ?

Oui ça a été assez long, mais heureusement il y aussi des gens qui se battent pour la culture dans cette ville. On a fait petit à petit notre chemin en redoublant d’efforts avant de nous exporter au niveau national. Au fur et à mesure des concerts, on a réussi à se faire connaitre des professionnels, plusieurs labels nous ont approchés. Pensant sortir notre album nous-mêmes, on avait créé notre propre label. Mais on a rencontré Arista France et il s’est passé un truc de l’ordre de l’humain, c’est difficilement explicable, on sentait qu’ils étaient vraiment motivés par ce disque, on a eu envie de partager cette aventure avec eux.

On est super heureux, on sent qu’il y a un engouement qui se crée autour du groupe

Oui, ça ne vous a pas porté préjudice. Vous avez même fait les Eurockéennes, Le Pantiero Festival, bientôt Taratata ça représente quoi pour vous ?

On est super heureux, on sent qu’il y a un engouement qui se crée autour du groupe. C’est vraiment ce qu’on souhaitait.  La télévision, c’est vraiment une étape importante dans le développement d’un groupe, c’est essayer de toucher à un public plus large qu’internet. Taratata c’est une émission mythique, qu’on regarde depuis qu’on est tout petit, c’est vraiment un rêve. On est très heureux de passer dans Taratata et de passer aussi après tous ces artistes de talent.

Et des artistes comme Yuksek et The Shoes, qui ont d’ailleurs remixé votre morceau « Touch Ground »,  font partie de vos influences ?

Oui tout à fait, ce sont des groupes qui savent très bien mélanger la pop et l’électronique. C’est vraiment notre style. On les a choisi car on trouve que ce sont de très bons remixeurs, ils arrivent à apporter leur vision des choses. Ça donne une dimension supplémentaire au morceau et ça lui fait 2 nouvelles vies.

Et vous, si vous aviez le choix, avec quel artiste aimeriez-vous collaborer ?

J’aimerais beaucoup collaborer avec Arcade Fire, ils font beaucoup parler d’eux en ce moment. C’est un groupe qui est très complet qui fait à la fois dans l’émotion mais aussi qui est très festif, ça nous correspond bien. D’ailleurs, leur dernier disque a été produit avec James Murphy, le leader de LCD Soundsystem, lui aussi c’est un artiste qui nous plait beaucoup. On a plein de rêves, pourquoi pas un jour !

Faire de la musique c’est un peu une conquête, c’est tout faire pour que le maximum de personne écoute notre musique

Justement, en parlant de rêve, est-ce que jouer à l’étranger faisait partie de vos ambitions ou préférez-vous jouer à domicile, en France ?

C’est différent. Ce n’est pas pour rien qu’on a choisi de chanter en anglais. C’est l’envie de voyager, de se faire comprendre par une majorité de gens. Aller aussi dans les pays anglo-saxons où se trouvent nos plus grandes influences a été très plaisant. C’était très particulier car ce n’était pas les mêmes conditions qu’en France, car à l’extérieur on est vraiment  inconnu pour l’instant. Mais l’accueil était super et ça nous a donné envie d’y retrouver. On est en train de programmer ça pour l’année prochaine. Faire de la musique c’est un peu une conquête, c’est tout faire pour que le maximum de personne écoute notre musique et vienne nous voir en concert, et petit à petit élargir ce cercle jusqu’à toucher le monde entier.

Quels sont vos futurs projets ?

Terminer la tournée, on a une dernière date en région parisienne avant les fêtes. On va repartir sur les routes fin janvier pour une très longue tournée jusqu’aux festivals de cet été. Après, la suite on ne la connait pas encore. On sait qu’on a envie d’enchainer rapidement sur un deuxième album, car c’est comme ça qu’on fait de la musique, on la compose, on l’enregistre, on la joue pour les gens et puis on a envie de recommencer. C’est un processus qui ne s’arrête jamais, un perpétuel recommencement. On en a besoin, toujours enchainer et le plus longtemps possible.

The video cannot be shown at the moment. Please try again later.

Propos recueillis par Béatrice VALLONE


Viewing all articles
Browse latest Browse all 8

Latest Images

Trending Articles





Latest Images